samedi 25 décembre 2010

Étape 1- Anneirrissage et Noël


Me voici arrivée en France. La 1re escale est sororale, dans la région parisienne enneigée et verglacée... Enfin, toute proportion gardée, nous sommes en France quand même... La neige tombe à gros flocons, molle et collante : vous allez rire,  mon beau-frère m'apprend à faire de vrais gros bonhommes de niege... Retrouvaille avec mes neveux qui continuent de pousser et de changer, découverte de ma nièce toute neuve, sage comme une image, belle comme le jour, rieuse et curieuse jusqu'à 16h00, ensuite, elle se transforme en  goéland et avale un max de biberons jusqu'à l'extinction des feux. Nous arrivons à décoller avec 1 jour de retard pour la seconde escale maternelle entre deux chutes de neige, 8 km de camions à l'arrêt, l'A4 fermée, les bulletins d'alerte de Météofrance et de vigilance de Bison futé. Semaine dans la campagne angoumoise au milieu des vignobles, dans la cuisine, entre les feux de cheminée et les bulles de champagne et déconnectée de tout le reste du monde (Internet est en rade depuis plusieurs semaines). La pluie a remplacé la neige, c'est bon signe, la température augmente, c'est le début de la descente vers le sud. :o)

lundi 29 novembre 2010

Préambule

Sans vous retracer tout ce qui a fait mon choix de voyage, de départ, de projet, voici de quoi me suivre pour ces quelques mois à venir. Tous ceux qui me connaissent, que ce soit depuis que je crapahute à 4 pattes ou que je trépigne dans mon banc de neige, savent que la question m'est existentielle, le doute pernicieux.

Mais finalement si, je vais vous expliquer mon envie de voyage, pour ceux qui ne l'ont pas suivi. J'ai eu l'heureux hasard de gagner une voiture (avec mon père, c'est le début d'une lignée...). Transformée en pièces sonnantes et trébuchantes, que faire de cette surprise? Me faire plaisir! 7 ans que je marronne, pas convaincue d'être là par choix, de vouloir rentrer, de savoir quoi faire de ma carcasse... Dans quel état j'ère? Je suis devenue un point  d'interrogation sur pattes. 7 ans que je me bats avec des hauts et des bas, que je n'arrive plus à lever le pied, pour ralentir, accélerer ou apprécier, dépilant au plus sacrant mon todo quotidien, persuadée qu'en faisant tous mes devoirs, je serais récompensée. Ces quelques années passées m'ont sagement démontré le contraire. Alors je m'offre cette bulle. Parenthèse de voyage, de solitude, d'envies, ça fait cliché, mais de rêves aussi. A 35 ans, il est temps, sans enfant, profitons-en!

J'emmène tous ces points d'interrogation dans mon baluchon, je leur trouverai bien quelques utilités!

Vendredi, j'ai coupé les moteurs: au revoir Chenelière. La 1re partie est téléguidée : étape en France, fêtes à célébrer, cochon à éplucher, famille à retrouver, quelques journées de travail pour donner un coup de main à une équipe que j'aime bien!